Lucette et Jean-Louis vous accueillent en chantant "le pèlerin de Compostelle"
Nuitée: 12 euros
Petit déjeuner: 4 euros
Repas: 12 euros
Téléphone
: Fax : Email : jean-louis.bouffar-roupe@wanadoo.fr
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Lucette, mon épouse, et moi-même, avons ouvert le 20 mai 2009 et sommes les plus heureux au monde
: Nous réalisons en effet un rêve.
En 2000, le 1er juillet, nous
sommes partis du Puy. Le 18 septembre nous arrivions à Santiago. Ces 80
jours nous avaient transformés ou plutôt c'est notre vision du monde,
de nos soucis et nos passions d'avant, qui étaient transformés ...
Aussi nous racontons aux pélerins et aux apprentis pélerins que sont en
fait ceux qui se disent randonneurs, notre aventure, ce que nous avons
vécu et la façon dont nous l'avons vécu. Entre autre l'histoire
extraordinaire et merveilleuse de notre chien Moissac que nous avons
trouvé sur le chemin à Moissac en 2000 ; notre arrivée à Compostelle,
la tristesse que nous avons eu de nous retrouver brusquement
simple"touriste"...
Nous leur chantons Compostelle et
nous les invitons à chanter avec nous et à continuer sur le chemin. Et
à l'eternelle question "que veut dire Ultreïa, e sus eïa, Deus ad
juvanos", nous répondons: "Ultreïa veut dire plus loin. Et si on le dit une première fois dans le
refrain c'est parce que, sur le chemin, la préoccupation première du
pèlerin sera de progresser dans la connaissance de son corps, de ses
pieds, de ses chevilles, de ses genoux de ses hanches, de ses épaules
(qui portent le sac), les problèmes d'ampoules, de tendinites et
autres.
Chaque jour le pèlerin va plus loin dans la connaissance de son
corps.
Puis la chanson répète ultreïa, mais ce n'est pas une répétition, il
faut aller plus loin mais sur un autre plan. Le pèlerin, qu'il soit
seul ou en groupe, est seul avec lui-même. Il
pense à ses soucis, ses passions, son travail, il rumine, il soliloque,
il se pose des questions : "mais au fait pourquoi je fais ce travail,
quel est le sens de ma vie, qu'est ce qui pourrait donner du sens à ma
vie ..." il entame un voyage intérieur et ira sans cesse plus loin.
Mais "E sus eïa" veut dire plus haut
Et bien, durant ce voyage intérieur, il rencontrera des paysages pas
trés beaux, d'autres splendides mais surtout il aura peut-être la
chance d'approcher cette rive extraordinaire qui, lorsque l'on
l'aborde, vous envoie aussitôt"plus haut". Et ce voyage peut être dangereux, on peut
y rencontrer toutes sortes de bêtes féroces, aussi il est important
d'avoir de l'aide et le refrain se termine par Deus ad juvanos..."
Nous sommes les plus heureux
lorsque que les pèlerins de passage nous disent repartir "regonflés et
motivés" pour continuer leur périple.
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