Mercredi
8 juillet 2009 : Départ 9h45 arrivée
vers 17h.
Après le petit
déjeuner, nous attendons le journaliste qui souhaite nous interroger
sur cana espérance. Échanges très cordiaux. Lire le pèlerin
édition de cet été sur les séparés et/ou divorcés ainsi que les
remariés. Je rappelle dans cet article, que je ne savais pas que
l'on pouvait souffrir autant lors d'une séparation. Cette
arrachement vous détruit, vous exclut ... et que se retrouver à
cana espérance, lieu où l'on peut se dire en profondeur, sans
artifice en fraternité, vous aide à vous reconstruire et vous
renvoie vers les autres. Le mot espérance est très beau, ne
trouvez-vous pas ? Vers 11h30, Marie Laure et ses petits enfants
m'avancent en voiture sur le chemin. Ils souhaitent marcher un peu
avec moi mais la pluie contrarie ce projet. Je me dirige vers la
forêt, le pèlerinage continu. Les parfums de la terre mouillée me
rendent joyeuse, pas un insecte pour m'accompagner, pas un chant
d'oiseau. Traversé de Melun par le Sud pour rejoindre la Seine, la
suivre jusqu'à Livry. Une dame me demande de prier pour eux après
la traversée d'une cité. C'est fait. Arrivée vers 17h à
Livry. Que j'aime cette maison, j'y suis bien et je la connais
parfaitement. Les dominicaines en fin de vie ont confié à la
Communauté du Chemin Neuf leur maison. Les 2 communautés
s'aiment et cohabitent en toute fraternité. Par délicatesse la
chambre 1 m'est donnée, comme d'habitude. En fait, j'ai une aile
de château pour moi toute seule. Je vais pouvoir ronfler à tout va.
Je ne vous parle pas de l'accueil, frère et sœurs m'entourent et me
questionnent. Ils me connaissent bien. Avec d'autres personnes,
j'anime des week end pour les séparés et/ou divorcés dans ce lieu
magnifique. Messe avec les dominicaines à 18h30. Dîner,
rencontre de jeunes polonaises en apprentissage de notre langue et
d'une dame venue se reposer. Dodo.
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